Éditorial de rentrée 2020

A année atypique, calendrier atypique : ni éditorial d’été ni éditorial d’automne, mais un éditorial de rentrée pour un dernier salut à l’été finissant. Eté superlatif à bien des égards.

De nombreux jours de très beau temps et de très fortes chaleurs pour le plus grand plaisir des visiteurs exceptionnellement nombreux que les circonstances exceptionnelles ont amenés vers ce Pays d’en-haut et qui, nous l’espérons, auront su en apprécier et sauront en célébrer les paysages exceptionnels.

Une fréquentation inédite pour l’exposition 2020 de l’APPEM qui a illuminé durant quelques jours la salle du Conseil de la mairie des Estables grâce aux photographies de Pierre Monatte. Jouant de toutes les lumières des saisons pour faire éclater les splendeurs du Massif, il en enlumine l’évocation.

300 exemplaires de son album , Ambiances et Lumières, édité par l’APPEM, ont déjà été vendus  sur le lieu de l’exposition et dans différents points de vente dont six librairies d’Ardèche et de Haute-Loire.

Une fréquentation inédite, également, pour nos randonnées estivales sillonnant le Plateau. La dernière d’entre elles (28 participants), annoncée comme les précédentes dans l’Eveil de la Haute-Loire, a même fait l’objet d’un reportage signé d’une journaliste « embarquée », preuve que ces balades, en faisant connaître le lien entre l’histoire des hommes et l’histoire des lieux, contribuent à retisser le lien humain en ces temps de « distanciation sociale ».

Une affluence exceptionnelle pour assister à la conférence remarquable qu’a donnée le 13 août dernier Jean-Luc Berthoix sur la fusion nucléaire (programme Iter, en particulier). Car notre souci de préservation des paysages du Mézenc va de pair, comme l’ont déjà montré l’exposition de 2017 et la conférence « Eau et Energie » de 2019, avec une réflexion sur les défis énergétiques et climatiques auxquels notre planète est confrontée. Nous devons d’avoir pu organiser cet événement à Orion, association amie dont le président a souligné en conclusion l’importance de renforcer le réseau des structures associatives aux préoccupations complémentaires. Voilà des paroles de bon augure, par les temps qui courent !

Enfin, une couverture médiatique elle aussi inédite des événements de l’été, avec neuf annonces et/ou comptes rendus de nos actions dans les médias locaux ou régionaux, n’a pas peu contribué à tous ces succès.

 

L’assemblée générale de l’APPEM, pandémie et confinement obligent, ne sera, cette année, pas plus estivale que le présent éditorial puisqu’elle se tiendra le 26 septembre. Ce sera l’occasion de réaffirmer nos engagements en cette rentrée où les risques sanitaires exacerbent les problèmes écologiques et économiques, où les industriels du vent pourraient bien trouver l’opportunité de pousser leur avantage.