Éditorial d’hiver 2020 – 2021

La marmotte et l’éolienne

Saviez-vous, amis lecteurs, que, comme la marmotte, l’éolienne hiberne ?

Le régime de hautes pressions anticycloniques qui nous a apporté ces dernières semaines froid et brouillard givrant et a considérablement fait croître les besoins en énergie du pays a plongé les aérogénérateurs dans une profonde léthargie ; on les a vus sur notre Plateau levant vers le ciel implacable leurs pales figées, comme on les avait vues durant l’épisode caniculaire de l’été 2020, et durant  les précédents. Triste spectacle quand on se rappelle que plus de 2 milliards d’euros de subventions publiques ont été distribués l’année dernière pour que turbinent ces machines sans pilote (source : communiqué de presse de la FED du 11/12/2020) !

Dans un article paru dans le mensuel Causeur de mars 2020 intitulé « Le rêve des nouvelle énergies renouvelables n’est pas durable », Yves Logeais nous rappelle que la production et la gestion de l’électricité sur le territoire national doivent :

  • 1- Garantir de fournir la puissance maximale (de pointe) demandée par les consommateurs
  • 2- Effectuer les variations de production nécessaires au suivi de la courbe de demande
  • 3- Participer au maintien de la tension et de la fréquence
  • 4- Participer à la réserve de puissance permettant de pallier les incidents, donc être prêtes à augmenter la puissance courante.

Devinez à combien parmi ces quatre critères la production d’électricité éolienne satisfait… Le vendredi 08/11/2021 à 12 heures l’éolien affichait une disponibilité de 6,3% de son potentiel (puissance produite 1104 MW/puissance installée 17391 MW). Un rendement de marmotte … avec une esthétique de gibet !

Quant à nos vœux pour l’année 2021, puissent-ils s’accomplir pour vous, chers Amis, à 100%. Le premier pour une bonne année est, plus que jamais,

BONNE SANTÉ !!!