HERPÉTOLOGIE

Définition de Wikipédia :

L’herpétologie (ou erpétologie) est la branche de l’histoire naturelle qui traite des amphibiens et des reptiles.

Elle aborde leur classification, leur écologie, leur comportement, leur physiologie, leur anatomie ainsi que les espèces fossiles.

LES AMPHIBIENS :

Haute-Loire : à la rencontre des dragons du jardin

L’Éveil de la Haute-Loire publié le 04/12/2021

Haute-Loire : à la rencontre des dragons du jardin

Trois espèces sont répertoriées en Haute-Loire : le crêté, qui dépasse les 12 cm, l’alpestre et le palmé.

Photos Romain Riols LPO © Photo Romain Riols LPO
Après le milan royal et le hérisson, les bénévoles de l’antenne altiligérienne de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) présentent un autre habitant du territoire : le triton. L’amphibien, qui peut se parer de couleurs éclatantes, partage son temps entre l’eau et la terre ferme.

Un petit animal aux couleurs vives qui ressemble à une salamandre, un lézard coloré, une crête ou des palmes qui apparaissent au fond de la mare… S’il ressemble à s’y méprendre à un dragon miniature, il s’agit bien d’un triton !
Les tritons appartiennent à l’ordre des Salamandridae, et font partie de la famille des amphibiens qui regroupe aussi les salamandres. Il existe cinq espèces de tritons en France, dont trois qu’on retrouve en Haute-Loire : l’alpestre, le palmé et le crêté.Photo Romain Riols LPO

Chacune de ces espèces vit dans un habitat bien particulier. Elles se divisent en deux groupes. Il y a, d’un côté, les « petits » tritons, une catégorie dans laquelle on retrouve le palmé, le ponctué et l’alpestre. De l’autre, on a les « grands » tritons (ils mesurent plus de 12 cm) avec le marbré et le crêté.

En référence au Dieu grec Triton, mi-homme mi-poisson

En référence au Dieu de la mythologie grecque Triton, mi-homme mi-poisson, ce groupe d’espèces passe une moitié de sa vie dans l’eau lors de la période de reproduction (soit entre le printemps et l’été été) et l’autre moitié sur la terre (c’est le cas actuellement). Il leur a donc fallu s’adapter à la vie aquatique, c’est pour cela que les tritons changent de costume entre ces deux phases !
Quand le printemps revient et qu’il est temps de sortir de sa cachette d’hivernation (souvent dans le milieu forestier ou sous des haies), ils s’habillent de belles couleurs (vert, bleu, orange) et se parent d’attributs démonstratifs tels que des crêtes ou des palmes. Ces parures nuptiales sont surtout marquées chez les mâles.Photo Romain Riols LPO

Lorsque la saison des amours est terminée et que l’automne s’installe, les tritons sortent de l’eau pour les dernières chasses avant l’hiver. Ils deviennent alors ternes et se confondent particulièrement bien avec leur milieu.
La reproduction est entièrement aquatique. Avant de s’accoupler, le mâle et la femelle engagent une parade nuptiale digne d’une chorégraphie parfaitement synchronisée.
Le mâle en profite pour balancer sa queue, ce qui dégage des phéromones destinées à attirer la femelle.
Une fois celle-ci conquise, le mâle dépose des capsules remplies de spermatozoïdes (des spermatophores) sur le fond du point d’eau. La femelle se pose au-dessus et les absorbe par le cloaque pour les stocker.
Il faut attendre plusieurs jours pour que les œufs soient pondus. Ceux-ci, peu nombreux, sont enroulés un par un précautionneusement autour d’une feuille ou d’une tige.
Ils écloront une quinzaine de jours plus tard pour donner des larves. Ces dernières vont se développer sous l’eau jusqu’à la métamorphose. Le jeune triton va alors sortir de l’eau et commencer sa vie terrestre.
Les tritons se rencontrent dans des habitats variés, mais sont liés aux zones humides. Ils apprécient les eaux calmes telles que les mares ou les fossés. Pendant les quelques 10 ans de leur vie, ils vont se nourrir de larves, mollusques, œufs de grenouilles, têtards, insectes, et diverses petites proies présentes dans les milieux aquatiques.

Sources. Serre Collet F., 2019. Salamandres, Tritons & Cie, éditions Quae, 148 p.


 

La mare aux amphibiens

Grenouille rousse Photo Solenne Muller


 Avec l’arrivée du printemps, la saison des amours va commencer

L’Éveil de la Haute-Loire

Publié le 21/03/2021

Le crapaud commun ou épineux, un amphibien connu de Haute-Loire et pourtant menacé.

Photo Romain Riols, LPO AURA.

Avec l’arrivée du printemps, les amphibiens vont de nouveau pointer leur museau dehors. Il vous faut sortir les soirées pluvieuses pour découvrir ces petits animaux, porteurs d’un riche imaginaire et si fascinants.

Les amphibiens forment une classe qui comprend les anoures (« sans queue » comme les grenouilles et crapauds), les urodèles (« avec queue – visible », à l’instar des salamandres et tritons) et les gymnophiones (« nu – serpents »). Les quarante-trois espèces de France métropolitaine, ainsi que leurs habitats, sont protégés par la loi. Seuls les habitats des grenouilles vertes et rousses ne sont pas protégés, et seule la grenouille verte est autorisée à la pêche, mais sa commercialisation est interdite. Il n’est donc pas possible de les toucher sans dérogation spécifique.

Les migrations prénuptiales peuvent atteindre jusqu’à 10 km

D’ailleurs, l’Auvergne compte 9 espèces de crapauds et grenouilles, 5 de tritons et une de salamandre. Pour la plupart nocturnes, ce sont des espèces qui dépendent des milieux aquatiques et des zones humides, et dont la vie est découpée en plusieurs phases. L’arrivée du printemps est signe de grandes migrations prénuptiales, elles peuvent ainsi atteindre jusqu’à 10 km pour la grenouille rousse. Chez les anoures, les mâles sortent les premiers des bois, où ils ont passé l’hiver, et se dirigent jusqu’à un point d’eau. Ce dernier est souvent celui qui les a vus naître, retrouvé en partie grâce à la mémoire olfactive et sonore des lieux, mais aussi par la perception du champ magnétique terrestre, moyens dont se sert également notre saumon atlantique. Les mâles y attendent alors les femelles, qui les rejoindront quelques jours plus tard pour s’accoupler. Il peut y avoir, les soirs de pluie, jusqu’à plusieurs centaines de crapauds communs traversant des portions de routes.

L’Auvergne compte 9 espèces de crapauds et grenouilles. Ci-dessus, de gauche à droite:le crapaud calamite, la grenouille agile et la grenouille verte.

Photos Romain Riols, LPO AURA.

Après avoir pondu, la plupart des espèces se dispersent et vont rejoindre leur « quartier d’été ». L’automne signera les dernières chasses avant le froid et les migrations vers les « quartiers d’hiver », souvent situés dans les boisements. Notez que chez les salamandres, les accouplements et les pontes ont aussi lieu à l’automne.

Certaines espèces ont des mœurs de reproduction étonnantes. Ainsi chez l’alyte accoucheur, le mâle va porter sur ses pattes arrière les pontes d’une ou plusieurs femelles, et ne les déposera dans l’eau qu’à l’éclosion des œufs (soit entre 15 et 50 jours selon la température). Les larves déposées dans le milieu aquatique vont connaître différents stades de développement. Dotées de branchies qui leur permettent de respirer sous l’eau, elles vont petit à petit s’en affranchir, développer des poumons, changer d’aspect et sortir de l’eau : c’est la métamorphose. Le régime alimentaire des amphibiens est composé majoritairement d’invertébrés (asticots, mouches, moustiques, araignées…) et de vertébrés (petits serpents, musaraignes…). C’est pour cela qu’ils font de bons alliés pour les jardiniers. La proie est avalée sans mastication, aidée chez les anoures par la salive et les globes oculaires qui, lorsque les yeux se ferment, poussent la proie dans leur estomac !

Le sonneur à ventre jaune Tiphaine.

Illustration Lyon LPO AuRA

La salamandre tachetée.

Photo Romain Riols, LPO AURA.

Menacées d’extinction

Les amphibiens sont le groupe de vertébrés le plus en danger dans le monde. Ainsi, plus de la moitié des espèces d’amphibiens d’Auvergne sont menacées ou quasi menacées d’extinction. Il est donc de notre ressort de participer au bon état écologique de leurs milieux (création ou restauration de mares, reconnexion de leurs habitats, préservation des zones humides, protections routières ou crapauducs…).

Sources. Serre Collet F., 2017. Grenouilles, Crapauds & Cie, éditions Quae, 176 p.

 


LES REPTILES :

Comment identifier ces serpents qui fréquentent la Haute-Loire ?

L ’Éveil de la Haute-Loire 27/04/2023

 

Huit espèces de serpents fréquentent la Haute-Loire, parmi lesquelles deux vipères. Comment les différencier des couleuvres ? « Le plus simple est d’observer la forme de la pupille de l’œil », indique Stéphane Jardrin. « Ronde, c’est une couleuvre. Verticale, c’est une vipère ». Membre de l’Observatoire des reptiles d’Auvergne (Ora), le naturaliste fait les présentations.

Couleuvre d’esculape

Comme toute couleuvre qui se respecte, la couleuvre d’esculape a des yeux ronds et une tête ovale avec de grosses écailles sur le dessus. La couleur de sa robe va « du brun-olive au gris-chamois », selon Stéphane Jardrin. « De petites taches blanches sont visibles sur le bord des écailles », ajoute-t-il. La couleuvre d’esculape peut être de grande taille : « jusqu’à 160 cm et plus ». Elle est aussi « la plus arboricole des couleuvres », commente l’administrateur de l’Observatoire des reptiles d’Auvergne. Elle apprécie « les endroits broussailleux, en lisière des bosquets ».

Vipère aspic

C’est la vipère la plus commune. Reconnaissable à sa pupille fendue, sa tête triangulaire et son museau retroussé, elle arbore des robes à motifs aux coloris très variés, allant du marron au gris et jusqu’au noir. Cette espèce peut mesurer jusqu’à 80 cm et présente une allure générale plutôt « massive », indique Stéphane Jardrin, membre de l’Observatoire des reptiles d’Auvergne (Ora). Un détail ne trompe pas : sa queue, dont le diamètre diminue « très nettement » à la pointe. D’un naturel discret, la vipère aspic apprécie « les landes, les murets en pierres », et plus généralement, les endroits ensoleillés et secs.

Vipère péliade

La vipère péliade a, comme l’aspic, une pupille fendue, mais la sienne est rouge foncé. Outre les yeux, il existe bien des détails qui permettent de différencier ces deux espèces. Comme leur museau. Celui de la vipère péliade n’est pas « retroussé », mais plutôt « carré vu du dessus » et « arrondi » si on la contemple sous son meilleur profil. Côté morphologie, ces deux vipères peuvent aisément se confondre pour qui les méconnaît. La différence fondamentale entre ces deux espèces, c’est leur environnement. Si la vipère aspic s’offre des bains de soleil, la péliade, elle, évolue plus volontiers dans les milieux humides et frais, à l’image des marais, des tourbières ou encore des lisières de forêt, en altitude.

 

Couleuvre helvétique

Aussi appelée couleuvre à collier, cette espèce a une « pupille ronde » et « une tête ovoïde », mais cette dernière, prévient Stéphane Jardrin, peut « être triangulaire si la couleuvre est dérangée ». Tantôt grise, tantôt vert-olive, elle est surtout reconnaissable au « collier jaune ou blanc, souligné de larges tâches noires » qu’elle porte autour du cou. Cette couleuvre peut mesurer jusqu’à 120 cm. Elle est assez longiligne, sa queue fine. « Elle fréquente le bord de l’eau, mais se retrouve aussi le long des haies et dans les milieux bocagers », poursuit le naturaliste.

 

Couleuvre vipérine

Généralement de couleur « brune ou grisâtre, avec des tâches sombres sur le dos et des ocelles claires sur les flancs », la couleuvre vipérine ressemble, à s’y méprendre, à une vipère. Sauf que ses pupilles sont rondes et sa tête « de forme ovoïde, à moins qu’elle ne soit dérangée », reprend le porte-voix de l’Observatoire des reptiles d’Auvergne. Pouvant mesurer jusqu’à 80 cm, ce serpent à la queue longue et fine vit « quasi exclusivement au bord ou dans l’eau des rivières et des étangs », souligne Stéphane Jardrin.

Couleuvre verte et jaune

Cette espèce est facile à identifier grâce à ses tâches jaunes qui tranchent net avec le noir ou le gris foncé de ses écailles. Elle peut mesurer plus de 140 cm. Sa tête « assez massive » est ovale. Et ses pupilles rondes, comme le sont celles de toutes les couleuvres. À la différence de ses semblables, celle-ci n’a pas de lieu de vie fétiche. Elle s’accommode de tout. « On la retrouve aussi bien en lisière de bois, qu’au milieu des haies, ou encore dans les jardins, les murets et les prairies humides ou sèches », énumère Stéphane Jardrin.

Coronelle girondine

Une pupille ronde, une petite tête ovale, une queue longue et fine. Tout concorde : la coronelle lisse est bel et bien une couleuvre. Marron à grise, elle se reconnaît à ce bandage noir devant les yeux. « Il part du cou et ne dépasse pas l’œil », précise le représentant de l’association Ora. Stéphane Jardrin ajoute que « ses écailles ventrales sont bicolores. Elles forment un damier noir sur fond clair ». Cette espèce ne mesurant pas plus de 80 cm affectionne « les zones empierrés ». « Elle est essentiellement nocturne », indique le naturaliste.

Coronelle lisse

Comme sa cousine girondine, la coronelle lisse vit « dans les zones empierrées et parfois en lisière en forêt ». De couleur grise « avec des tâches noires sur le dos et une bande noire qui s’étend du cou jusqu’au museau », elle se distingue de la coronelle girondine par ses écailles ventrales, uniformément brunes, noires ou rougeâtres », détaille Stéphane Jardrin. Cette espèce longiligne et à la tête ovoïde ne mesure pas plus de 80 cm.

L’orvet

S’il ressemble à peu de chose près à un serpent, l’orvet n’en est pas un. « C’est bien un lézard, rappelle Stéphane Jardrin, mais il n’a pas de pattes ! ». « La différence, poursuit le naturaliste, se fait au niveau de la tête ». En y regardant de plus près, on remarque que cet animal possède… « des paupières ! ». Les serpents, eux, en sont dépourvus. L’orvet mesure jusqu’à 50 cm. « Il a des écailles lisses aux reflets brun cuivré à gris, avec une bande noire sur le dos pour les femelles ».

 

Textes : Ophélie Crémillieux avec l’Ora.
Photos : Matthieu Berroneau et Stéphane Jardrin.

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Tous les serpents de France

Vidéo de F. L. Reptiles


Vipère ?

Publié le 02/08/2021  dans L’ÉVEIL de la HAUTE-LOIRE

Outre la crainte qu’elles inspirent, n’y a-t-il pas autres choses à découvrir sur leurs mœurs et les menaces qui pèsent sur elles ?

Focus, avec la Ligue pour la protection des oiseaux, sur les vipères.

Il y a deux espèces de vipères qu’on peut rencontrer en Haute-Loire. On connaît plus communément la vipère aspic, plutôt thermophile (c’est-à-dire dans des zones chaudes). Elle est présente dans tout le département plutôt à basse et moyenne altitude (inférieur à 1.000 mètres d’altitude) et affectionne particulièrement les milieux bocagers ainsi que les friches sèches. Espèce protégée, il est interdit de la détruire.

La vipère péliade, quant à elle, est une espèce d’affinité boréale, donc espèce phare des zones fraîches. Le Massif Central constitue un des derniers bastions en France de cette vipère, c’est une espèce qualifiée de relique glaciaire. En Haute-Loire, elle s’est retranchée sur le massif du Mézenc (ayant disparu du Devès), où elle occupe des habitats d’altitude relativement épargnés, dont les milieux humides tels que tourbières et prairies humides, les lisières forestières, les zones d’éboulis et les landes de genêts. Espèce intégralement protégée, elle est classée « vulnérable » sur la liste des espèces menacées de France depuis 2015. Cette dégradation de son statut est liée à la disparition de ses habitats et la fragmentation de plus en plus poussée de ses populations. Les vipères sont également victimes des pesticides (qui affectent aussi une partie de leurs proies).
Les enjeux présents sur notre territoire pour cette espèce sont réels et d’autant plus préoccupant au regard du changement climatique qui la cantonne de plus en plus en altitude.

La vipère aspic est présente  sur l’ensemble  du département
À noter également qu’elle se nourrit principalement de petits vertébrés (souris, campagnols, lézards), les jeunes peuvent aussi se nourrir d’invertébrés (insectes, araignées). Cela en fait un très bon auxiliaire pour les jardiniers et agriculteurs dans la lutte contre les ravageurs !

Experts.

La brigade SOS serpents est née suite à l’impulsion du Groupe herpéthologique Rhône-Alpes, de la LPO Auvergne-Rhône-Alpes et de l’Observatoire des reptiles d’Auvergne.
Le but de ce dispositif, outre l’intervention pour venir sortir un serpent qui s’est introduit chez vous, est avant tout de sensibiliser le grand public à la connaissance des reptiles et à diffuser les solutions pour une bonne cohabitation.
Contact : reptiles.auver gne@gmail.com ou 06.95.41.97.98.

Apprendre à les aimer
De nombreuses personnes ont peur des serpents. En effet, les mythes autour des reptiles ont la vie dure et une image négative leur colle aux écailles ! Piètre opinion donc pour ces animaux pourtant très utiles et protégés. L’Observatoire des reptiles d’Auvergne permet d’apprendre à les connaître.
L’association tiendra d’ailleurs un stand à l’occasion des 14e Rencontres naturalistes de Haute-Loire qui se dérouleront en extérieur à Chilhac, le samedi 2 octobre, de 8 h 30 à 18 heures L’occasion d’échanger autour de ces “mal-aimés”, thème de ces rencontres.

Malgré leur caractère venimeux, les vipères ne sont pas agressives, elles sont même au contraire très farouches. Cependant, en cas de surprise, elles peuvent se défendre et mordre. Dans ce cas, contactez immédiatement les sapeurs-pompiers. Pour éviter une telle situation, travaillez avec des gants épais lors de travaux extérieurs et conservez une distance de 1,5 m avec l’animal ! Rien ne sert de crier, elles sont sourdes. Il vaut mieux taper du pied pour prévenir de votre passage. (Illustration LPO Auvergne-Rhône-Alpes)


L’image contient peut-être : plein air et nature

Photo de  Guillaume Gomard

Une des plus belles rencontres de cet été (août 2020) dans notre région de volcans, vipère péliade observée par après-midi orageux, à une altitude d’environ 1200 mètres.