Les Hêtraies, Hêtraies sapinières

Beaucoup moins présent que les résineux, le Hêtre, très recherché comme bois d’œuvre et comme bois de chauffage,  a payé un lourd tribut à la déforestation,. Ses peuplements importants ne  subsistent qu’au sein de forêts domaniales  ou publiques, en peuplement pur, mais souvent en mélange avec le sapin (hêtraie–sapinière). Plus lumineuse que les sapinières ou les pessières, la hêtraie accueille au printemps alors que la feuillaison n’a pas atteint son plein développement une flore variée, d’espèces rares, souvent protégées : Gagée Jaune, Anémone fausse renoncule, Asaret d’Europe, Dentaire à cinq folioles Etc.

Les Hêtraies-sapinières, surtout dans les forêts anciennes, offrent également une belle flore proche de celle des hêtraies, c’est le type de forêt le plus répandu en Auvergne. On y rencontre de nombreuses fougères des genres Athyrium, Dryopteris, Polypodium, des Luzules, plantes de la famille des Joncs dont la Luzule des neiges, la luzule des bois Etc.

 

L’actée en épis

 

Plante des hêtraies et des  hêtraies-sapinières humides, ainsi que des forêts de ravins, l’actée en épis: Actaea spicata L. , une renonculacée, se reconnait à ses fleurs blanches disposées en grappe ovale serrée, dont on ne distingue à l’œil nu que les grandes étamines, leurs 4 sépales étant rapidement caducs et leurs 4 pétales peu apparents. Cette plante de 30 à 80 Cm à la tige glabre, nue à la base, possède 2 à 3 grandes feuilles dans le haut. Chaque feuille est divisée en trois segments munis de folioles minces, ovales, dentées, la terminale généralement à trois lobes. Les fruits sont des baies ovales vertes puis noirâtres à maturité, luisantes, très toxiques. Plante répandue dans toutes les forêts montagnardes surtout sur calcaire, avec plusieurs stations en plaine, Haute Normandie, Côte d’Or, Haute Marne  etc. ; elle n’atteint pas l’étage subalpin.

 

L’anémone

 

Une autre renonculacée des hêtraies et de leurs lisières, l’Anémone fausse-renoncule Anemone ranunculoides L. est une petite plante à tige grêle de  10 à 30 cm., à souche horizontale émettant  1 ou 2 feuilles qui naissent loin de la tige et qui sont découpées en 3-5 segments incisés-dentés. Dans le haut de la tige les folioles de l’involucre, entourant la tige, sont courtement pétiolées et semblables aux feuilles de la base. Fleurs solitaire  ou 2–3, jaunes, portées par des pédoncules assez longs. Plante répandue dans les montagnes et aussi dans les plaines du nord et de l’est ainsi que dans le sud ouest de notre pays. Plante très rare dans la région du Mézenc.

 

 

 

 

L’ancolie

 

Etrange fleur que celle de l’Ancolie vulgaire: Aquilegia vulgaris L. appartenant à la famille des renonculacées, avec ses cinq pétales ovales prolongés par un éperon en forme de cornet recourbé au sommet évoquant les serres de l’aigle (Aquilegia), et produisant du nectar, ses cinq sépales pétaloïdes (ressemblant à des pétales) sont disposés entre les pétales. C’est une plante de 30 cm à 1 mètre à tige ramifiée.  Feuilles de la base deux fois divisées en trois  à folioles de 3 à 4 Cm., Fleurs bleues, grandes, portées par de longs pédoncules et disposées en panicule lâche. Etamines dépassant la corole. Plante répandue dans presque toute la France, plus particulièrement dans les montagnes. Utilisée comme plante ornementale sous diverses variétés.

 

 

Asaret d’Europe

 

Plante peu commune, l’Asaret d’Europe: Asarum europaeum L. de la famille des Aristolochiacées, est une plante rampante possédant des feuilles assez grosses, vertes et persistantes, luisantes, en forme de rein (réniforme), qui tapissent au ras du sol de grandes surfaces. Les fleurs de cette plante sont particulièrement discrètes, il faut les chercher sous les feuilles ou dans la litière. De couleur verdâtre à rougeâtre ou marron, velues, elles sont en forme de cloche avec trois lobes égaux au sommet. Plante des sous-bois frais, elle se rencontre dans les hêtraies, mais aussi dans les fourrés et les forêts d’aulnes en bordure de cours d’eau. Plante surtout répandue dans l’est de la France.

 

 

 

Le dentaire penné

 

Deux Dentaires aujourd’hui classées dans le genre Cardamine se rencontrent dans les forêts de la région. Le dentaire penné, ou cardamine à sept folioles: Cardamine heptaphylla (Vill.) O.E.Schulz est une  Brassicacées (ex : crucifères) assez robuste de 30 à 60 cm poussant souvent en touffe, à tige nue à la base et portant dans le haut de la tige 2 ou 4 feuilles composées chacune de 7 (ou 9) folioles ovales-lancéolées dentées. Fleurs à quatre pétales grandes, blanches, ou rose-pâle, en grappe. Plante des forêts montagnardes et des forêts de ravins.

 

 

 

 

 

 

Le dentaire digité

 

Le Dentaire digité ou Cardamine à cinq folioles: Cardamine pentaphyllos (L.) Crantz  est une plante de 10 à 40 cm. simple à tige nue dans sa partie inférieure à feuilles divisées en cinq folioles se rejoignant à leur base, oblongues lancéolées, dentées. les 2 à 4 feuilles de la tige sont rapprochées de la grappe florifère. Fleurs grandes à 4 pétales  rose vif ou violacés.. Lorsque  les deux espèces de Cardamines fréquentent la même station elle peuvent s’hybrider: hybride nommé Cardamine x digenea Gremli, qui demeure très rare.  En montagne, dans les  Alpes  le Massif Central et les Pyrénées.

 

 

 

 

 

Le clinopode à grande feuilles

 

Le Clinopode à grande fleurs ou Thé d’Aubrac récemment encore dénommé Calament à grandes fleurs : Clinopodium grandiflorum (L.) Kuntze, de la famille des Lamiacées, est une plante de 20 à 50 cm, velue, à odeur mentholée agréable ; ses feuilles sont assez grandes ovales, à fortes dents. Fleurs rouges grandes  souvent tournées du même côté à tube de la corole arqué terminé par 2 lèvres, la supérieure entière, dressée, échancrée au sommet, l’inférieure à trois lobes le médian échancré. Plante des hêtraies et Sapinières des montagnes: Alpes, Massif Central, Pyrénées.

 

 

 

 

 

 

Le bois gentil

 

Le Bois gentil : Daphne mezereum L. est un arbrisseau de 50 cm à 1,5 m appartenant à la famille des Thymélaéacées. Ses  tiges grisâtres, dressées partent toutes de la base. Il possède des feuilles oblongues-lancéolées, caduques; celles du sommet disposées, en rosettes apparaissant après les fleurs. Celles-ci de couleur rose, sont odorantes et apparaissent dès fin Mars début avril dans la région du Mézenc. Elles sont disposées en petits faisceaux latéraux vers le sommet des tiges. Les fruits sont des petites baies rouges violemment toxiques ainsi que toute la plante dont le simple contact peut provoquer des dermatites. Plante des bois montueux, répandue surtout en montagne.

 

 

 

Le doronic pardalianche

 

Le Doronic pardalianche  ou Doronic à feuilles en cœur : Doronicum pardalianches L., est une grande plante de la famille des astéracées atteignant 80 cm fréquentant les forêts des ravins et parfois les hêtraies en altitude. Sa tige souvent rameuse au sommet, porte des feuilles espacées, pubescentes, les inférieures arrondies, à long pétiole étroitement ailé ou non, en  forme de cœur (cordées), les supérieures embrassant largement la tige. Bractées de l’involucre étroites linéaires terminées en pointe très effilée, à cils glanduleux. Fleurs ligulées de la circonférence et fleurons du centre jaunes. Plante assez commune dans le massif central, les Alpes et les Pyrénées, très rare ailleurs. Une prétendue toxicité à valu à cette plante le nom de Mort-aux-Panthères. Ne pas la confondre avec le Doronic d’Autriche (Voir cette plante dans la rubrique : Mégaphorbiaies).

 

L’Helleborine

 

L’Helleborine ou Epipactis helleborine: Epipactis helleborine (L.) Crantz est une orchidée qui se rencontre dans diverses formations forestières, ou au bord de chemins ombragés. C’est une plante à tige atteignant 70 cm., à feuilles ovales embrassant la tige à la base, aiguës au sommet; les feuilles suivantes de plus en plus étroites et allongées, se transformant en bractées au niveau des fleurs. Fleurs nombreuses, de teinte verdâtre à rosâtre, échelonnées en grappe presque unilatérale jusqu’au haut de la tige. Elles possèdent trois sépales et trois pétales dont l’un de forme différente est appelé labelle, celui-ci dépassé par les sépales. Plante présente dans presque toute la France.

 

 

 

 

La Néottie nid d’oiseaux

 

La Néottie nid d’oiseau : Neottia nidus-avis (L.) L.C.M. Richard, est une orchidée mesurant de 20 à 40 cm, dépourvue de chlorophylle, entièrement jaunâtre ou brunâtre; feuilles réduites à des écailles. Fleurs nombreuses en épis serré, à six divisions dont le labelle divisé en deux lobes divergents et deux fois plus long que les autres divisions. Plante parasitant les racines des arbres d’où elle extrait les substances nutritives à l’aide de ses mycorhizes (Plante saprophyte). Son nom d’espèce « nid d’oiseau » lui vient de la forme de ses racines enchevêtrées évoquant un nid d’oiseau. Plantes des forêts sombres à sol peu acide et frais, présente dans une grande partie de la France, bien représentée en montagne.

 

 

 

 

La Gagée jaune

 

Apparaissant dès le début du printemps la gagée jaune: Gagea lutea (L.) Ker Gawl. Une jolie liliacée de 15 à 25 cm possède une feuille basale naissant du bulbe, de 8 à 15 mm., de large, à bords soudés au sommet en forme de capuchon. Tige à deux feuilles opposées, lancéolées, formant un involucre sous l’ombelle. Ombelle de 2 à 10 fleurs (ou plus), à pédicelles inégaux, fleurs de 1 à 1,5 cm à 6 tépales jaunes, (Sépales et pétales de couleur et de forme identique) oblongs. Se rencontre dans les hêtraies et leurs lisières ainsi que dans les prairies et les forêts riveraines. Montagnes, des Ardennes aux Pyrénées, très rare en plaine ; relativement bien présente dans l’est de la Haute Loire.

 

 

 

 

L’Aspérule odorante

 

De la famille des Rubiacées, L’aspérule odorante: Galium odoratum (L.) Scop. récemment incorporée au genre galium est une petite plante des Hêtraies ou des sapinières ne dépassant pas 30 cm et formes souvent des colonies importantes dans les sous bois des Hêtraies ou des sapinières. Sa tige dressée porte plusieurs verticilles de 6 à 8 feuilles oblongues-lancéolées d’environ 3 cm. Fleurs blanches à corole en cloche terminée par 4 lobes étalés et disposées en corymbe au sommet de la tige. Plante à odeur de coumarine à l’état sec, utilisée en phytothérapie et pour la fabrication du vin de mai. Répandue dans une grande partie de la France , plus présente en montagnes.

 

 

 

 

Le géranium noueux

 

Le Géranium noueux: Geranium nodosum L. qui doit son nom d’espèce aux renflements de sa tige à chaque nœud, appartient, à la famille des Géraniacées. C’est une plante de 30 à 60 cm à feuilles d’un vert luisant, glabres, découpées en 5 lobes pour les feuilles inférieures et 3 lobes pour les suivantes, lobes aigus au sommet, dentés, sauf à leur base, et fortement nervurées. Les fleurs ont cinq pétales échancrés de couleur Lilas avec des veines rouges plus foncées. Plante des hêtraies et les hêtraies-sapinières et leurs lisières dans les Alpes, le Massif Central et les Pyrénées, peut descendre à des altitudes assez basses.

 

 

 

 

Le géranium livide

 

Autre géranium que l’on rencontre dans les hêtraies, les hêtraies sapinières humides et les forêts riveraines : le Géranium livide: Geranium phaeum L., plante atteignant 80 cm, à feuilles poilues, divisées en 5 à 7 lobes larges, profondément incisées-dentées,. Fleurs assez grandes, à pétales larges, arrondis et crénelés au sommet, très étalés, d’un violet noirâtre. Fréquente en montagnes Alpes de la Savoie et du Dauphiné, Massif Central, Pyrénées, Naturalisée ailleurs. Plante très rare dans le massif du Mézenc.

 

 

 

 

 

 

La petite fougère

 

Petite fougère de 20 à 40 cm des hêtraies  et des rochers humides et sombres des sous bois, le polypode du chêne: Gymnocarpium dryopteris (L.) Newman, forme des colonies étendues. Plante à rhizome longuement rampant, à frondes de 20 à 40 cm  de long ; pétiole muni de quelques écailles, plus long que le limbe; limbe vert clair de forme triangulaire, mince, deux fois divisé les deux premières divisions écartées, de près de 90° de l’axe de la tige et presque aussi grandes que le reste du limbe, divisions secondaires profondément lobées.  Fougère assez fréquente en montagnes, des Vosges au Pyrénées et en Corse. Très rare  en plaine.

 

 

 

 

Laser à larges feuilles

 

Le Laser à larges feuille: Laserpitium latifolium L., est une grande Apiacée (ou anciennement Ombellifère)  atteignant souvent plus d’un mètre, d’un vert-glauque à tige pleine, striée. Feuilles inférieures très grandes deux à trois fois divisées, à folioles ovales, larges, assez épaisses. Ombelle de fleurs blanches, grande possédant jusqu’à 50 rayons, à involucre de bractées linéaires persistantes disposées à sa base. Espèce des bois clairs, des clairières, parfois en pleine lumière. Fréquente en montages des Vosges aux Pyrénées, plus rare ou très rare dans les plaines. Bien présente dans le Massif du Mézenc.

 

 

 

 

 

 

La lunaire vivace

 

Espèce voisine de la lunaire annuelle ou Monnaie du Pape, largement cultivée et naturalisée, la lunaire vivace: Lunaria rediviva L., se distingue de celle-ci par ses silicules elliptiques, aiguës aux extrémités (ovales, et arrondies aux extrémités, chez la monnaie du pape). Plante d’environ un mètre, à feuilles pétiolées, grandes, ovales en cœur, finement dentées. Fleurs grandes, odorantes lilas ou violacées veinées de violet plus foncé. Plante rare des forêts humides des montagnes : Ardennes, Vosges, Jura, Alpes, Massif Central (Surtout à l’ouest) Pyrénées. Très rare dans la région du Mézenc : St Martial, Borée.

 

 

 

 

 

La luzule des bois

 

La Luzule des bois: Luzula sylvatica (Huds.) Gaudin, appartenant à la famille des Juncacées (avec les Joncs), est une plante forestière de 30 à 80 cm., feuilles de la base nombreuses, longues, larges de 6 à 12 mm, d’un vert luisant couvertes sur leurs marges de longs cils blancs; feuilles de la tige courtes. Inflorescence lâche, très ramifiée dépassant largement les feuilles. Fleurs à 6 divisions (tépales) égales, groupées en glomérules de 2 à 6 fleurs. Plante assez commune dans une grande partie de notre pays, dans de nombreux types de forêts humides et ombragées.

 

 

 

 

 

 

Maianthème à deux feuilles

 

Le Maianthème à deux feuilles: Maianthemum bifolium (L.) F.W.Schmidt, tapisse parfois sur des surfaces assez importante le sol des hêtraies et des sapinières.  Plante à tige dressée de 10 – 15 cm,  coudée, munie de deux feuilles (à la floraison), alternes, en cœur, à fortes nervures convergeant vers le sommet de la feuille. Fleurs petites à quatre divisions, blanches, disposées en grappe terminale serrée. Ses fruits sont de petites baies globuleuses. Cette plante appartient à la famille des Asparagaceae, elle recherche les stations ombragées, et des sols assez secs, elle est répandue des étages collinéen à subalpin dans toutes les régions montagneuses de l’est, dans le Massif Central plus localisée dans les Pyrénées et en plaine.

 

 

 

La néottie à feuilles ovales

 

Orchidée des forêts, la Néottie à feuilles ovale: Neottia ovata (L.) Bluff & Fingerh. (Synonyme : Listera ovata) se rencontre dans les forêts de feuillus et les lisières : Hêtraies, Hêtraies-sapinières. C’est une plante de 20 à 50 cm, à tige robuste munie dans son premier tiers de deux grandes feuilles ovales-arrondies, luisantes Fleurs assez petites, d’un vert-jaunâtre, à labelle long et divisé longuement en deux lobes parallèles; elles sont disposées en longue grappe lâche, Plante commune dans toute la France de l’étage collinéen à l’étage subalpin.

 

 

 

 

 

 

Pyrole unilatérale

 

La pyrole unilatérale, appartenant maintenant à la famille des Ericacées sous le nom d’Orthilia secunda (L.) House, est une petite plante à souche ligneuse; sa tige courte porte dans le bas des feuilles ovales-lancéolées, finement dentées, courtement pétiolées et dans le haut quelques écailles. Fleurs petites, de couleur blanc-verdâtre, à pétales resserrés formant un tube, disposées en grappe unilatérale penchée. Montagnes  des Vosges aux Pyrénées, de l’étage montagnard au subalpin, dans plusieurs types de forêts de feuillus ou de conifères sur des sols assez secs et frais Assez rare dans la région du Mézenc (Borée – Les Estables).

 

 

 

 

La parisette à quatre feuilles

 

Dédiée au Dieu Pâris, la Parisette à quatre feuilles: Paris quadrifolia L. affectionne les endroits  ombragés et humides des hêtraies ou des forêts de ravins, parfois dans des pessières où elle forme souvent des peuplements étendus. Successivement classée dans les Liliacées, les Trilliacées pour être affectée actuellement aux Melanthiaceae. Cette étrange plante de  15 à 40 cm possède une tige nue à la base, dressée, avec sous son sommet 4 (parfois 5 ou 6) feuilles ovales, étalées, pointues au sommet, disposées en croix. La tige se termine par une seule fleur verdâtre à 8 divisions très étroites et inégales. Le fruit est une baie noire ou violette très toxique. Plante présente dans presque toute la France, rare ou absente dans l’ouest et la région méditerranéenne.

 

 

La pyrole mineure

 

La pyrole mineure: Pyrola minor L. Appartient à la famille des Ericacées. C’est une plante de 10 – 30 cm à la tige nue, ou munie de quelques écailles, sauf près de sa base où elle porte de 4 à 8 feuilles ovales-arrondies, pétiolées, crénelées ou dentées. L’inflorescence est disposée en grappe terminale serrée. Fleurs à pétales d’un blanc-rosé, recourbés en forme de cloche. Le style, à stigmates étalés, est droit et plus court que la corolle. Elle se rencontre dans les hêtraies, sapinières et pressières, des montagnes de l’est de la France, rare en plaine.

 

 

 

 

 

 

 

La pyrole à feuilles rondes

 

Une autre Pyrole, signalée dans la région du Mézenc ou elle est exceptionnelle : la Pyrole à feuilles rondes: Pyrola rotundifolia L. est une plante de 10 à 40 cm, à 6 – 12 feuilles disposées à la base de la plante, feuilles longuement pétiolées. Tige droite portant quelques écailles finement dentées. Fleurs disposées en grappe allongée et lâche. Pétales d’un blanc-rosé assez étalés, style courbé à la base dépassant les pétales. Dans les hêtraies et hêtraies-sapinières, les forêts de résineux. Fréquente dans le Jura et les Alpes, rare ou absente dans le reste de la France.

 

 

 

 

 

 

 

Poursuivez la lecture de cette sous-partie : 

Sapinières, Pessières et les Pineraies d’altitude